Les crypto-portraits dans la Tapisserie de l'Apocalypse
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Me, Myself and I... Au Moyen Âge, la représentation de l'image de soi connaît un tournant : c'est la naissance du portrait individualisé. Au château d'Angers, et si on cherchait ceux qui sont cachés dans les images de la Tapisserie de l'Apocalypse ?
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Jeudi 5 décembre 2024
À 10h15
Durée : 1h15
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Compris dans le billet d'entrée du monument
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Tout Public
À partir de 14 ans
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Conditions d'accès
> Sans réservation à l’avance. Inscription uniquement sur place le jour même à l’accueil du château, dans la limite des places disponibles.
> Adapté aux personnes à mobilité réduite et aux poussettes.
> Vigipirate, animaux, vélos, trottinettes l'accès au monument est réglementé. Prenez vos dispositions avant votre arrivée.
Présentation
Se faire tirer le portrait n'est pas toujours allé de soi. Apparaître seul sur l'image, encore moins... Au Moyen Âge, c'est d'abord le fait des souverains, des religieux et des artistes. Ces derniers introduisent même discrètement leur autoportrait de manière cachée dans leurs œuvres, comme une signature.
C'est ce que l'on appelle des "crypto-portraits", des "portraits-cachés" !
Et très vite, les artistes ne sont pas les seuls à user de ce subterfuge : les nobles se font représenter dans les œuvres d'art en tant qu'acteurs de la scène, incarnant des personnages de l'histoire religieuse. Dans la Tapisserie de l'Apocalypse, on sait par exemple reconnaître depuis longtemps le portrait caché du roi de France Jean II le Bon, le père de Louis Ier d'Anjou, commanditaire de la tapisserie. Et il est certain que d'autres portraits de personnages importants de cette époque y sont cachés.
Cherchons-les ensemble !