La tapisserie de l’Apocalypse passée à la loupe

25 mai 2016  > 31 décembre 2016

 

 

Mai 2016 / Septembre à décembre

La DRAC et le château d’Angers engagent une vaste opération scientifique, technique et de conservation en dressant le constat d’état de la tapisserie de l’Apocalypse. Une première phase de ce travail se déroulera du 23 au 27 mai 2016. Il s’agit d’une campagne photographique nécessitant la présence d’un échafaudage dans la galerie. Une seconde phase verra, de septembre à décembre 2016, la dépose de quatre éléments de la tapisserie qui seront dédoublés afin de permettre leur examen à l’envers ! Les visiteurs verront alors le travail minutieux nécessaire à la conservation et à la sauvegarde de ce chef d’œuvre du Moyen-âge.

 

Commandée en 1373 par Louis Ier, duc d’Anjou puis offerte par le roi René à la cathédrale d’Angers cent ans plus tard, la tapisserie de l’Apocalypse est un chef d’œuvre médiéval du patrimoine national. C’est la plus ancienne et plus longue tapisserie médiévale conservée. Exposée en permanence depuis les années 1950, elle a fait l’objet d’une restauration dans les années 1990.

La Direction régionale des affaires culturelles des Pays de la Loire (DRAC), responsable scientifique de l’œuvre, a lancé un constat d’état complet des tapisseries, piloté par un comité scientifique réunissant des spécialistes. Il s’agit de collecter des données actualisées sur l’état de conservation de la tenture et de répondre à des questionnements sur les conséquences d’un accrochage permanent. Ont été retenus pour cette opération les restauratrices Suzanne Bouret et Montaine Bongrand, assistées de Judith Gauvin et Nathalie Schluck, la photographe Isabelle Guegan et Cime échafaudages 49.

L’opération, nécessitant la présence d’un échafaudage mobile, s’organise en deux temps.Du 23 au 27 mai 2016, une campagne systématique de couverture photographique de chacune des pièces, puis de septembre à décembre 2016, une observation des tapisseries exposées dans la galerie et la dépose de quatre tapisseries qui seront dédoublées afin de permettre un examen de l’envers. 

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